C’est une question qui revient très souvent lors de mes discussions avec les propriétaires que je rencontre.

 

Pour répondre à cette question, il convient de regarder le bâtiment et le projet dans son ensemble et d’inclure à cette « Big Picture » les souhaits de vie futurs des propriétaires.

Il n’y a pas de solution universelle applicable « à la chaîne » mais des solutions sur-mesure pour chaque habitation et chaque situation de départ.

 

L’erreur que j’ai le plus souvent rencontré c’est le manque de vision à long terme des travaux de rénovation aussi appelé « sparadraps » pour le côté temporaire des actions entreprises.

 

Le choix entre photovoltaïque ou thermique se détermine en grande partie par rapport au producteur de chaleur et aux types de besoins en chauffage (radiateurs ou chauffage de sol) et en électricité.

 

Un petit point sur les différents producteurs de chaleur :

 

• Chaudière à mazout : d’ici quelques années ce type de chaudière sera interdite en rénovation (changement d’une chaudière à mazout avec une nouvelle chaudière à mazout) en rapport avec la stratégie énergétique 2050 et MoPEC 2014.
• Chaudière à gaz
• Chaudière à bois
• Chaudière à pellets/plaquettes
• Pompe à chaleur air/eau
• Pompe à chaleur géothermie (sol/eau – eau/eau)
• Pompe à chaleur hybride

 

A cela s’ajoute les souhaits et convictions des propriétaires :

• Désir d’évoluer vers une mobilité électrique
• Envie de s’équiper en domotique ou souhait d’optimiser au mieux les différents consommateurs (smart energy)
• Souhait de gagner en indépendance énergétique
• Considérations écologiques
• Volonté de faire des économies financières sur le long terme.

 

Et les contraintes techniques du bâtiment :

• Pas de place à l’extérieur,
• Altitude,
• Connexion au réseau de gaz,
• Pas de place à l’intérieur,
• Orientation du toit, etc.

 

Par exemple, dans une maison de 160 m2 de 1990 chauffée au mazout (3500 l) avec des radiateurs d’époque qui a eu de petits travaux de rénovation d’isolation (fenêtres, périphérique en partie – Nord), et avec un jardin de 800 m2 et des propriétaires souhaitant acheter une voiture électrique dans 2 ans, nous pouvons avoir plusieurs stratégies :

 

• Rénovation de la toiture avec isolation et pose de capteurs photovoltaïques intégrés et une PAC air/eau 14-16 kW = le photovoltaïque va alimenter la PAC et la voiture en électricité. Eventuellement changer les radiateurs pour des radiateurs “basse température” pour optimiser le fonctionnement de la PAC (améliorer le COP).

 

• Rénovation de la toiture avec isolation et pose de capteurs photovoltaïques intégrés et une PAC hybride air/eau / pellets 14 kW = le photovoltaïque va alimenter la PAC et la voiture en électricité et lorsque le temps est trop froid le chauffage bascule sur les pellets et le photovoltaïque continue d’alimenter la maison et la voiture. Les pellets pourront être stockés dans l’ancien local citerne.

 

• Chaudière à pellets avec boiler thermodynamique et capteurs photovoltaïques.

Ces possibilités peuvent être évaluées et définies avec de plus grandes précisions en faisant un CECB+ qui est par ailleurs, subventionné !

 

Mon conseil à tous les propriétaires souhaitant rénover c’est de prendre contact avec un expert CECB pour établir dès le départ une « feuille de route » soit un CECB Plus déclinant toutes les possibilités techniquement et financièrement viables.

Je peux également vous mettre en relation avec un expert CECB et travailler en synergie avec lui pour vous offrir un concept photovoltaïque-chauffage répondant à vos besoins et à la pointe de la technologie: info@easy-sun.ch | +41 77 532 87 14