Photovoltaïque: le top 10 des fausses croyances les plus répandues !

 

 

Le photovoltaïque est à la mode.

Mais le photovoltaïque est aussi victime de fausses croyances bien ancrées et très répandues !

Vous êtes prêt.e pour le top 10 ?

 

1️⃣ La fabrication de capteurs photovoltaïques nécessite l’utilisation de terres rares : ❌

C’est évidemment faux.

Les capteurs sont majoritairement composés de silicium, qui n’est autre que… du sable!

Ce matériau est très présent sur Terre, plutôt bien réparti et facile d’accès.

Le seul point de vigilance concerne l’argent, utilisé comme conducteur entre les cellules et dont le prix ainsi que la disponibilité sont très variables.

Des recherches sont effectuées pour trouver un digne remplaçant à ce conducteur essentiel.

 

2️⃣ Le photovoltaïque, c’est cher et peu compétitif : ❌

Ce n’est plus du tout le cas.

En 20 ans, le prix des panneaux a été divisé par 100…

Le rendement des capteurs a, par ailleurs, bondi entre 1970 (environ 10%) et 2023 (plus de 25%) !

Le prix d’un kWh produit par une installation posée en 2023 coûte entre 5.2 et 10.4 cts selon le type d’installation:

le tarif de rachat du kWh par le fournisseur est en moyenne à 16 cts et votre prix d’achat au réseau est d’environ 30 cts/kWh en moyenne.

 

3️⃣ Le photovoltaïque coûte cher à la collectivité pour le subventionnement : ❌

Le financement des subventions allouées au photovoltaïque et aux énergies renouvelables ne coûtent pas énormément à la collectivité et cela grâce à un système “d’autofinancement” ingénieux.

Plus d’informations.

 

4️⃣ Le photovoltaïque n’est pas intéressant pour les communes : ❌

Les installations photovoltaïques développées par les communes pour l’alimentation des bâtiments communaux assurent non seulement le devoir d’exemple mais aussi des économies financières conséquentes ainsi qu’une revalorisation du parc immobilier communal.

 

5️⃣ Le photovoltaïque ne produit pas par temps couvert et en hiver : ❌

Faux.

Contrairement au solaire thermique utilisé pour la production d’eau chaude sanitaire qui apprécie un ensoleillement direct fort, le photovoltaïque peut produire par temps couvert et en hiver.

Les nouvelles générations de capteurs travaillent avec la lumière diffuse et offre des rendements allant de 23 à 25%.

Il est évident qu’un temps ensoleillé et dégagé favorise une meilleure production d’électricité mais c’est la quantité d’énergie produite annuellement qui importe le plus.

 

6️⃣ Le photovoltaïque ne fonctionne que si les panneaux sont orientés plein Sud : ❌

Archifaux.

C’est clair qu’un panneau posé plein Sud produira plus qu’un capteur orienté Est ou Ouest.

Mais la perte de rendement sera compensée par l’étalement de la production tout au long de la journée.

De nouveau, on regardera la production annuelle estimée et non juste le rendement d’un capteur sur une seule orientation.

 

7️⃣ Une installation photovoltaïque ne fournit pas plus d’énergie que ce qui a été consommé pour sa fabrication : ❌

Faux, une installation fournit beaucoup plus d’énergie tout au long de sa durée de vie (estimée à 40 ans) et “rembourse” l’énergie utilisée pour sa fabrication en environ 2.5 années.

 

8️⃣ Les capteurs photovoltaïques polluent et se recyclent très mal : ❌

Faux!

Lire cet article pour en savoir plus.

 

9️⃣ Une installation photovoltaïque émet beaucoup de CO2 : ❌

Faux, une installation PV (sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin) émet en moyenne. 30g CO2eq/kWh.

C’est environ 16 à 32 fois moins que les énergies fossiles de centrales (gaz, charbon, mazout).

La perspective de production de capteurs en Suisse et en Europe d’ici 2050 permettra d’améliorer cet équivalent carbone à 15g puis 10 CO2eq/kWh donc de le diviser par 2 par rapport à aujourd’hui.

 

1️⃣0️⃣ Le photovoltaïque demande beaucoup d’entretien : ❌

Faux. De tous les éléments techniques présents dans un bâtiment, l’installation photovoltaïque est celle qui nécessite le moins d’entretien.

Pas de mécanique, pas de pièces en mouvement, pas de carburant, pas de combustion.

Les panneaux sont garantis entre 10 et 25 ans selon les marques et la durée de vie moyenne d’un onduleur est de 15 ans.

L’onduleur est en général contrôlé à distance et tout dysfonctionnement est immédiatement visible et des mesures sont prises pour y remédier.

Les entretiens sont en général ponctuels, tous les 5-7 ans.

 

 

Voilà, j’espère que vous avez apprécié cet article !

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